Petrolimpico
Madmaxista
- Desde
- 21 Ago 2008
- Mensajes
- 46
- Reputación
- 36
"La crise de la dette souveraine montre à quel point la déontologie journalistique est une notion éminemment relative. Le Financial Times, le quotidien britannique des affaires, vient, une nouvelle d’en fournir une magnifique illustration. Dans son édition électronique d’hier, il a publié un article alarmiste intitulé : « Berlin rejette toute augmentation du Fonds européen de sauvetage ». Gasp ! Une nouvelle fois, l’Allemagne joue la politique du pire, se dit-on.
L’affaire débute mercredi soir, à Paris. Le très orthodoxe Axel Weber, le président de la Bundesbank, déclare, lors d’une conférence, que, si les instruments européens créés dans la panique de la crise grecque et capables de mobiliser 750 milliards d’euros, ne suffisaient pas, « les pays européens feront le nécessaire et augmenteront leur engagement ». Une déclaration magnifiquement pro-européenne qui montre que Berlin est prêt à prendre ses responsabilités, ce qui ne peut que contribuer à calmer la panique des marchés. Mais, patatra : selon le FT, le gouvernement allemand n’est pas sur la même longueur d’onde que le patron de la Buba, ce qui est grave et ne peut qu’accroitre la défiance des marchés.
Une lecture attentive de l’article, signée par deux pointures du journal, nous apprend cependant qu’il n’en est rien. En fait, interrogé sur des rumeurs de presse qui affirment, sans source, que la Commission (elle est rapide, mais il ne faut pas exagérer quand même) a déjà approché le gouvernement allemand pour doubler les fonds européens, le porte-parole d’Angela Merkel, Steffen Seilbert, a simplement démenti : « c’est réellement un non-problème pour l’instant pour le gouvernement allemand. Nous n’avons jamais été approchés d’aucune façon à ce propos. Toutes les discussions ont lieu dans le cadre de la facilité existante ». Donc, si on comprend bien, le fait que le gouvernement allemand démente une rumeur de presse vaut « rejet » de la proposition de Weber. On est donc en pleine désinformation.
Ce n’est pas la première fois que le FT est pris dans le sac du mensonge (lire ici). Mais il n’est pas le seul à manipuler l’information ou à colporter des rumeurs. On l’a vu dans le cas irlandais où les agences de presse financière anglo-saxonne, dont les principaux clients, rappelons-le, sont les banques et autres établissements financiers, ont joué la dramatisation de la situation irlandaise, annonçant d’abord que Dublin n’avait pas d’autre choix que d’appeler à l’aide les Européens (ce qui reste techniquement faux), puis, ensuite, que des négociations avaient lieu entre avec les autorités européennes à une époque où il n’en était rien, ce qui n’a fait qu’accroître la panique des marchés et à pousser l’Union à intervenir, ce que souhaitaient les marchés. C’est ce qu’on appelle une prophétie autoréalisatrice.
Et cela recommence avec le Portugal et l’Espagne : quelques minutes à peine après l’annonce, dimanche, que Dublin a demandé l’activation du Fonds européen de stabilisation financière (FESF), les premières dépêches ont commencé à tomber sur le risque de contagion de la crise irlandaise. Et depuis, les dépêches pleuvent comme à Gravelotte, affolant les marchés… Le plus grave est que les autres médias, qui ont pourtant le temps de l’investigation pour eux, suivent, par peur d’être en arrière de la main (on ne compte plus les articles titrés : « à qui le tour ? »). Cela me donne à penser que, manifestement, les sources des non saxons ne sont pas les mêmes que celles des Anglo-saxons et, surtout, il semblerait qu’on soit plus au courant de ce qui se passe dans la zone euro à Londres qu’à Bruxelles, mes collègues en poste dans la capitale de l’Union et travaillant pour des médias britanniques râlants contre leur rédaction centrale qui n’hésite pas à durcir leurs papiers pour les rendre plus alarmistes. Il suffit de lire les dépêches Reuters en français et en anglais pour voir la différence de ton.
Le dernier canard que j’ai lu se trouve dans les Échos de ce matin, mon journal favori pourtant. Une journaliste de mes amies affirme dans son papier que le montant actuel des fonds de secours européens « est généralement jugé insuffisant pour couvrir un besoin de liquidités de l’Espagne et du Portugal ». Je suis tombé de ma chaise : outre qu’il n’y a aucune source (« généralement » n’est pas une source), j’ai sous les yeux une note du 22 novembre de Barclays capital qui dit exactement l’inverse : « Les besoins de financement de l’Irlande (85 milliards d’euros, NDA), du Portugal (34 milliards) et de l’Espagne (255 milliards) seraient donc inférieurs à la capacité de financement de l’action européenne ». Alors, quelle est la source des Échos ? Quel calcul a servi de base à cette affirmation ?"
Fuente:
Comment les médias accroissent la panique des marchés - Coulisses de Bruxelles, UE
Traducción Google depurada:
La crisis de la deuda soberana muestra cómo la ética periodística es un concepto muy relativo. El Financial Times, el periódico financiero británico, tiene una nueva para proporcionar una maravillosa ilustración. En su edición online de ayer, publicó un artículo alarmista titulado "Berlín rechaza cualquier aumento de rescate europeo". Gasp! Una vez más, Alemania es la política de lo peor, dicen.
El caso comenzó la semana pasada en París. El muy ortodoxo Axel Weber, presidente del Bundesbank, dijo durante una conferencia que si los instrumentos europeos creada en el pánico de la crisis en Grecia y puede dibujar € 750 000 000 000, no fueron suficientes, "el países europeos tomarán las medidas y aumentar su compromiso. " Una declaración muy bien pro-europeo que demuestra que Berlín está dispuesta a asumir sus responsabilidades, que sólo puede ayudar a calmar el pánico en el mercado. Pero patatra: según el FT, el gobierno alemán no está en la misma onda que el jefe del Bundesbank, que es grave y no puede sino aumentar la desconfianza de los mercados.
Una lectura atenta del artículo, firmado por dos tamaños de papel, sin embargo, nos dice que no lo es. De hecho, cuando se le preguntó sobre los rumores de la prensa que dicen que, sin una fuente, que la Comisión (es rápido, pero no se exceda de todos modos) ya ha abordado el gobierno alemán para el doble de fondos de la UE, el portavoz del Angela Merkel, Steffen Seilbert, simplemente la negación: "Es realmente un problema no en este momento el Gobierno alemán. Nunca se nos acercó en modo alguno al respecto. Todos los debates tienen lugar dentro de las instalaciones existentes. " Así que si he entendido bien, que el gobierno alemán negó una noticia rumor es el "rechazo" de la propuesta de Weber. Por tanto, es totalmente errónea.
Esta no es la primera vez que el FT es tomado de la bolsa de mentiras (leer aquí). Pero no está solo en la manipulación de la información o difusión de rumores. Vimos en el caso de Irlanda, donde las agencias de noticias financieras anglo-sajón, cuyos clientes principales, recuerda, son los bancos y otras instituciones financieras han desempeñado la dramatización de la situación irlandesa, anunciando primero que Dublín no tenía más remedio que pedir ayuda de los europeos (que es técnicamente incorrecto), entonces, entonces, que las negociaciones se llevaban a cabo entre las autoridades europeas en un momento en que no había nada, que sólo aumentó el pánico de los mercados e impulsar la Unión a intervenir, lo que el mercado quería. Esto se llama una profecía autocumplida.
Y eso comienza con Portugal y España: Pocos minutos después del anuncio el domingo que Dublín ha solicitado la activación del Fondo de Estabilización Fiscal (FESF), la primera noticia que comenzó a caer en el riesgo de contagio de Irlanda. Y puesto que la lluvia de noticias de Gravelotte pánico mercados ... El más grave es que otros medios de comunicación, que han llegado el momento de la investigación para ellos, siga, por temor de estar detrás de la mano (no Innumerables artículos titulado: "¿Quién sigue?"). Esto me sugiere que, obviamente, las fuentes de la no-sajones no son las mismas que las de la anglo-sajona y, sobre todo, no parece ser más consciente de lo que está sucediendo en la zona del euro en Londres que en Bruselas, mis colegas destacados en la capital de la Unión y que trabajan para medios de comunicación británicos quejándose en contra de su sala de redacción central que no duda en apretar sus documentos para ser más alarmista. Basta con leer las noticias de Reuters en Francés e Inglés para mostrar la diferencia en el tono.
El último bulo que he leído es en el "Echos" de esta mañana, mi periódico favorito. Un periodista amigo mío dice en su documento que la cantidad actual de fondos de ayuda europea "generalmente se considera insuficiente para cubrir las necesidades de liquidez de España y Portugal." Me caí de mi silla: no hay una fuente también ("en general" no es una fuente), he aquí una nota de 22 de noviembre de Barclays Capital, que dice exactamente lo contrario: " necesidades de financiación de Irlanda (85 millones de euros, NES), Portugal (34 millones) y España (255 millones de dólares), por tanto, reducir el financiamiento de la acción europea ". Entonces, ¿cuál es la fuente de los Ecos? ¿Qué cálculo ha sido la base para esta afirmación?
Menos mal que en algún sitio hay prensa que piensa, y no sólamente papagallos. Gratuitamente estamos sirviendo a un juego sado-maso, dando pábulo siempre en la dirección que les conviene a los de siempre.
L’affaire débute mercredi soir, à Paris. Le très orthodoxe Axel Weber, le président de la Bundesbank, déclare, lors d’une conférence, que, si les instruments européens créés dans la panique de la crise grecque et capables de mobiliser 750 milliards d’euros, ne suffisaient pas, « les pays européens feront le nécessaire et augmenteront leur engagement ». Une déclaration magnifiquement pro-européenne qui montre que Berlin est prêt à prendre ses responsabilités, ce qui ne peut que contribuer à calmer la panique des marchés. Mais, patatra : selon le FT, le gouvernement allemand n’est pas sur la même longueur d’onde que le patron de la Buba, ce qui est grave et ne peut qu’accroitre la défiance des marchés.
Une lecture attentive de l’article, signée par deux pointures du journal, nous apprend cependant qu’il n’en est rien. En fait, interrogé sur des rumeurs de presse qui affirment, sans source, que la Commission (elle est rapide, mais il ne faut pas exagérer quand même) a déjà approché le gouvernement allemand pour doubler les fonds européens, le porte-parole d’Angela Merkel, Steffen Seilbert, a simplement démenti : « c’est réellement un non-problème pour l’instant pour le gouvernement allemand. Nous n’avons jamais été approchés d’aucune façon à ce propos. Toutes les discussions ont lieu dans le cadre de la facilité existante ». Donc, si on comprend bien, le fait que le gouvernement allemand démente une rumeur de presse vaut « rejet » de la proposition de Weber. On est donc en pleine désinformation.
Ce n’est pas la première fois que le FT est pris dans le sac du mensonge (lire ici). Mais il n’est pas le seul à manipuler l’information ou à colporter des rumeurs. On l’a vu dans le cas irlandais où les agences de presse financière anglo-saxonne, dont les principaux clients, rappelons-le, sont les banques et autres établissements financiers, ont joué la dramatisation de la situation irlandaise, annonçant d’abord que Dublin n’avait pas d’autre choix que d’appeler à l’aide les Européens (ce qui reste techniquement faux), puis, ensuite, que des négociations avaient lieu entre avec les autorités européennes à une époque où il n’en était rien, ce qui n’a fait qu’accroître la panique des marchés et à pousser l’Union à intervenir, ce que souhaitaient les marchés. C’est ce qu’on appelle une prophétie autoréalisatrice.
Et cela recommence avec le Portugal et l’Espagne : quelques minutes à peine après l’annonce, dimanche, que Dublin a demandé l’activation du Fonds européen de stabilisation financière (FESF), les premières dépêches ont commencé à tomber sur le risque de contagion de la crise irlandaise. Et depuis, les dépêches pleuvent comme à Gravelotte, affolant les marchés… Le plus grave est que les autres médias, qui ont pourtant le temps de l’investigation pour eux, suivent, par peur d’être en arrière de la main (on ne compte plus les articles titrés : « à qui le tour ? »). Cela me donne à penser que, manifestement, les sources des non saxons ne sont pas les mêmes que celles des Anglo-saxons et, surtout, il semblerait qu’on soit plus au courant de ce qui se passe dans la zone euro à Londres qu’à Bruxelles, mes collègues en poste dans la capitale de l’Union et travaillant pour des médias britanniques râlants contre leur rédaction centrale qui n’hésite pas à durcir leurs papiers pour les rendre plus alarmistes. Il suffit de lire les dépêches Reuters en français et en anglais pour voir la différence de ton.
Le dernier canard que j’ai lu se trouve dans les Échos de ce matin, mon journal favori pourtant. Une journaliste de mes amies affirme dans son papier que le montant actuel des fonds de secours européens « est généralement jugé insuffisant pour couvrir un besoin de liquidités de l’Espagne et du Portugal ». Je suis tombé de ma chaise : outre qu’il n’y a aucune source (« généralement » n’est pas une source), j’ai sous les yeux une note du 22 novembre de Barclays capital qui dit exactement l’inverse : « Les besoins de financement de l’Irlande (85 milliards d’euros, NDA), du Portugal (34 milliards) et de l’Espagne (255 milliards) seraient donc inférieurs à la capacité de financement de l’action européenne ». Alors, quelle est la source des Échos ? Quel calcul a servi de base à cette affirmation ?"
Fuente:
Comment les médias accroissent la panique des marchés - Coulisses de Bruxelles, UE
Traducción Google depurada:
La crisis de la deuda soberana muestra cómo la ética periodística es un concepto muy relativo. El Financial Times, el periódico financiero británico, tiene una nueva para proporcionar una maravillosa ilustración. En su edición online de ayer, publicó un artículo alarmista titulado "Berlín rechaza cualquier aumento de rescate europeo". Gasp! Una vez más, Alemania es la política de lo peor, dicen.
El caso comenzó la semana pasada en París. El muy ortodoxo Axel Weber, presidente del Bundesbank, dijo durante una conferencia que si los instrumentos europeos creada en el pánico de la crisis en Grecia y puede dibujar € 750 000 000 000, no fueron suficientes, "el países europeos tomarán las medidas y aumentar su compromiso. " Una declaración muy bien pro-europeo que demuestra que Berlín está dispuesta a asumir sus responsabilidades, que sólo puede ayudar a calmar el pánico en el mercado. Pero patatra: según el FT, el gobierno alemán no está en la misma onda que el jefe del Bundesbank, que es grave y no puede sino aumentar la desconfianza de los mercados.
Una lectura atenta del artículo, firmado por dos tamaños de papel, sin embargo, nos dice que no lo es. De hecho, cuando se le preguntó sobre los rumores de la prensa que dicen que, sin una fuente, que la Comisión (es rápido, pero no se exceda de todos modos) ya ha abordado el gobierno alemán para el doble de fondos de la UE, el portavoz del Angela Merkel, Steffen Seilbert, simplemente la negación: "Es realmente un problema no en este momento el Gobierno alemán. Nunca se nos acercó en modo alguno al respecto. Todos los debates tienen lugar dentro de las instalaciones existentes. " Así que si he entendido bien, que el gobierno alemán negó una noticia rumor es el "rechazo" de la propuesta de Weber. Por tanto, es totalmente errónea.
Esta no es la primera vez que el FT es tomado de la bolsa de mentiras (leer aquí). Pero no está solo en la manipulación de la información o difusión de rumores. Vimos en el caso de Irlanda, donde las agencias de noticias financieras anglo-sajón, cuyos clientes principales, recuerda, son los bancos y otras instituciones financieras han desempeñado la dramatización de la situación irlandesa, anunciando primero que Dublín no tenía más remedio que pedir ayuda de los europeos (que es técnicamente incorrecto), entonces, entonces, que las negociaciones se llevaban a cabo entre las autoridades europeas en un momento en que no había nada, que sólo aumentó el pánico de los mercados e impulsar la Unión a intervenir, lo que el mercado quería. Esto se llama una profecía autocumplida.
Y eso comienza con Portugal y España: Pocos minutos después del anuncio el domingo que Dublín ha solicitado la activación del Fondo de Estabilización Fiscal (FESF), la primera noticia que comenzó a caer en el riesgo de contagio de Irlanda. Y puesto que la lluvia de noticias de Gravelotte pánico mercados ... El más grave es que otros medios de comunicación, que han llegado el momento de la investigación para ellos, siga, por temor de estar detrás de la mano (no Innumerables artículos titulado: "¿Quién sigue?"). Esto me sugiere que, obviamente, las fuentes de la no-sajones no son las mismas que las de la anglo-sajona y, sobre todo, no parece ser más consciente de lo que está sucediendo en la zona del euro en Londres que en Bruselas, mis colegas destacados en la capital de la Unión y que trabajan para medios de comunicación británicos quejándose en contra de su sala de redacción central que no duda en apretar sus documentos para ser más alarmista. Basta con leer las noticias de Reuters en Francés e Inglés para mostrar la diferencia en el tono.
El último bulo que he leído es en el "Echos" de esta mañana, mi periódico favorito. Un periodista amigo mío dice en su documento que la cantidad actual de fondos de ayuda europea "generalmente se considera insuficiente para cubrir las necesidades de liquidez de España y Portugal." Me caí de mi silla: no hay una fuente también ("en general" no es una fuente), he aquí una nota de 22 de noviembre de Barclays Capital, que dice exactamente lo contrario: " necesidades de financiación de Irlanda (85 millones de euros, NES), Portugal (34 millones) y España (255 millones de dólares), por tanto, reducir el financiamiento de la acción europea ". Entonces, ¿cuál es la fuente de los Ecos? ¿Qué cálculo ha sido la base para esta afirmación?
Menos mal que en algún sitio hay prensa que piensa, y no sólamente papagallos. Gratuitamente estamos sirviendo a un juego sado-maso, dando pábulo siempre en la dirección que les conviene a los de siempre.
