Terremoto y tsunami escala 9 en Japón (V)

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Saturio

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Mensaje entendido aunque quizá haya algo que no sepa que quiere decir inmediatamente, esto es posible que lo diga porque en realidad me compadezco de tu compaRecencia.

¿Algún Ozores en la sala?
Bueno...en realidad no es compasión lo que me podrían llegar a producir los de TEPCO, aunque, desde luego, no de forma inmediata en un radio de 30 kilómetros.

Melón de mi.
 

MICROLITO

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La cosa parece ser mucho más grave de lo que pensamos.
Boletin actual del CRIIRARD
http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/japon/11_03_23_Volet1der.pdf

Usar el traductor

Document CRIIRAD
COMMUNIQUE CRIIRAD
23 mars 2011 - 17h
COLERE ET INDIGNATION – VOLET N°1
Les chiffres relatifs à la contamination de l’air existent
mais ils sont confisqués par les Etats !
La publication des données du réseau CTBTO1 ainsi que des installations nucléaires nordaméricaines
nous aurait renseigné précisément sur les niveaux de contamination de l’air et
nous aurait permis d’évaluer de façon fiable les niveaux de risque bien avant que les
masses d’air contaminé n’arrivent sur l’Europe.
La CRIIRAD lance un appel international, invitant citoyens, associations, scientifiques, élus
… de tous pays à se mobiliser à ses côtés afin d’exiger que les résultats relatifs à la contamination
radioactive de l’air, obtenus grâce à l’argent public, soient mis à disposition du
public ET SERVENT A SA PROTECTION.
Pas de données interprétables pour l’Amérique du nord !
Plus de 10 jours après le début des rejets radioactifs, les masses d’air contaminé ont traversé des pays aussi
étendus que les Etats-Unis et le Canada, des pays qui disposent d’équipements performants, leur permettant
d’évaluer précisément l’activité volumique2 de chacun des radionucléides présents, en tout cas des plus
problématiques d’un point de vue sanitaire. Or, en dépit des recherches conduites depuis plusieurs jours, la
CRIIRAD n’a trouvé aucun chiffre sur la contamination de l’air. Ne sont accessibles que des résultats sur les
débits de dose ou les taux d’émissions de rayonnements bêta et gamma, qui ne permettent pas d’évaluer le
niveau de risque. Ils ne permettent d’ailleurs même pas d’établir une relation certaine entre l’élévation des
valeurs et le passage des masses d’air contaminé.
La CRIIRAD va adresser, aux ambassades de ces deux pays, des demandes officielles pour que soient
publiés dans les meilleurs délais les résultats que détiennent forcément les exploitants d’installations
nucléaires, qu’elles soient civiles ou militaires.
Précisons à cet égard que les balises de l’IRSN implantées à Saint-Pierre et Miquelon, en Martinique et en
Guadeloupe ne mesurent que le niveau de rayonnement (les débits de dose exprimés en μSv/h). Ces
résultats ne permettent pas d’évaluer les risques.
Black-out international
A la recherche de stations de mesures intermédiaires entre le Japon et la France, le laboratoire de la CRIIRAD
s’est tourné vers le réseau mis en place par l’Organisation du Traité d’Interdiction Complète des Essais
nucléaires (OTICE) 1.
1 Le CTBTO –Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty Organisation – est une organisation mise en place dans le cadre du
traité d’interdiction totale des essais nucléaires (TICE en français), accord multilatéral ouvert à la signature le 24 septembre
1996 Home: CTBTO Preparatory Commission
2 L’activité volumique s’exprime en becquerels par mètre cube d’air (notée Bq/m3). Elle renseigne sur le nombre de
désintégrations qui se produisent par unité de temps et de volume. Une valeur de 15 Bq/m3 signifie que dans un mètre cube
d’air, à chaque seconde, 15 noyaux d’atomes radioactifs se désintègrent en émettant des rayonnements ionisants. Cette
valeur décroît en fonction de la période radioactive du radionucléide considéré. La période correspond au temps au bout
duquel l’activité est divisée par 2 : 8 jours pour l’iode 131 ; 30 ans pour le césium 137 ; 2 ans pour le césium 134.
Document CRIIRAD
Il s’agit de stations de mesure réparties sur l’ensemble de la planète et qui enregistrent divers paramètres
afin de contrôler qu’aucun essai nucléaire souterrain n’est effectué en violation des dispositions du traité (cf.
Corée du Nord). Elles mesurent plusieurs paramètres : données sismiques, hydroacoustiques, infrasoniques
et radionucléides. Une soixantaine de stations sont équipées de laboratoires d’analyses radiologiques (voir
carte ci-dessous). Elles sont capables de mesurer de très faibles niveaux de contamination dans l’air car l’une
de leurs missions est de mesurer la contamination consécutive aux essais nucléaires atmosphériques
Ces laboratoires disposent de systèmes de détection de la radioactivité parfaitement adaptés à
l’identification et à la quantification des produits radioactifs présents dans les masses d’air
contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.
Le samedi 19 mars, la CRIIRAD adressait donc une demande de communication de résultats à Mme THUNBORG,
responsable de l’information publique à l’OTICE. Elle nous répondait le lendemain soir qu’elle transmettait
notre demande à la division en charge de la sécurité des données3. Le lundi, faute de réponse, la CRIIRAD
réitérait sa demande en insistant sur l’urgence de la situation et en précisant que faute de réponse rapide
elle dénoncerait publiquement la situation. Mme THUNBORG nous conseillait par retour de nous adresser
aux autorités françaises et, soucieuse de nous aider, nous orientait vers des articles où des institutions
autrichiennes, suédoises ou allemandes qui ont accès aux données avaient laissé filtrer quelques résultats.
Nous obtenions ainsi quelques données mais trop parcellaires et impossible à corréler dans l’espace et dans
le temps.
Deux heures plus tard, un courriel de M. SCOTTI4, nous indiquait que « Les données collectées par le réseau
des stations du STP ne peuvent être communiquées qu'aux correspondants (centres de données nationaux)
désignés par les Etats Signataires du TICE. Pour la France, l'organisme destinataire de ces données est le
Commissariat à l'Energie Atomique ». Le responsable du laboratoire de la CRIIRAD s’adressait le jour même
au CEA : « Je vous serais reconnaissant de m’indiquer comment la CRIIRAD peut avoir accès, dans les meilleurs
délais, aux données collectées par les stations de surveillance du réseau de l'OTICE, en particulier en ce qui
concerne les radionucléides (notamment Cs137 et I131, Sr 90, gaz rares, tritium, transuraniens). Il s’agit pour
3 “I have forwarded your request to the Division responsible for the Secure data. They will get back to you in regards to
your inquiry. Best regards”, Annika THUNBORG, Spokesperson and Chief of Public Information, Preparatory Commission
for the Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty Organization (CTBTO), UN, Vienna, Austria.
4 M. Lucien SCOTTI, Conseiller, Représentation Permanente de la France auprès des Nations Unies et des Organisations
Internationales à Vienne
Document CRIIRAD
nous d’affiner les prévisions concernant l’impact des rejets du site de Fukushima et de répondre aux
inquiétudes du public français. »
La réponse nous parvenait le lendemain en milieu de journée : aucune donnée ne nous sera communiquée.
Le réseau international de mesure obéit à des règles de confidentialité définies strictement par les Etats
membres du traité d’Interdiction Complète des Essais. « Les données sont donc uniquement transmises à des
points de contact nationaux nommés par les Etats qui en font une analyse dans l'objectif du Traité, à savoir
détecter tout essai nucléaire qui aurait été mené en contradiction avec l'engagement des États ayant ratifié le
TICE. ». Pour la France, il s’agit du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), organisme en charge du
développement des activités nucléaires militaires et civiles.
La réponse indiquait en outre que « Suite à l'accident de Fukushima, à la demande des États signataires du
TICE, les données sur l’activité des radionucléides sont transmises à l'Agence Internationale de l'Energie
Atomique (AIEA) et à l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les équipes de ces deux organisations en
charge des aspects sûreté et radioprotection peuvent ainsi les utiliser en complément de l'ensemble des
données fournies par les États, pour établir les évaluations nécessaires à la protection des personnes
susceptibles d'être concernées par les retombées de l'accident. ». Or, ni l’AIEA, ni l’OMS n’ont rendu publics
ces résultats.
Il faut dire que l’AIEA a en charge la promotion des activités nucléaires civiles (voir statuts)5 et que l’OMS qui
est normalement en charge de la santé publique a signé avec l’AIEA, dès 1959, un accord qui dispose que les
deux agences « agiront en coopération étroite et se consulteront régulièrement ».
BILAN : depuis plus de 10 jours, la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI rejette des
produits radioactifs dans l’atmosphère : ces rejets ne sont ni maîtrisés ni quantifiés. Dans
le même temps des stations de mesures réparties sur l’ensemble de notre planète
enregistrent les niveaux de radioactivité de l’air et suivent pas à pas l’évolution de la
radioactivité dans l’espace et dans le temps… mais veillent jalousement à ce que ces
données restent secrètes.
Cette situation est choquante en temps normal, totalement inacceptable en situation
d’urgence radiologique. Et d’autant plus inacceptable que ce réseau de mesure est financé
par l’argent public !
Les Etats cotisent en effet à hauteur de 55 700 000 € pour faire fonctionner les stations de mesure. Les
citoyens américains respirent depuis le 17 mars dernier les particules radioactives rejetées par les
réacteurs nucléaires et les piscines de stockage de combustible irradié de la centrale de FUKUSHIMA
DAIICHI. Premiers contributeurs au budget du réseau, ils apprécieront de n’avoir strictement aucune
donnée en contrepartie de leurs 12 millions d’euros. Un sacré marché de dupes. A noter qu’avec un
versement de 3 600 000 €, les Français ne sont pas mieux lotis.
La CRIIRAD reçoit des centaines d’appels de personnes inquiètes de la contamination de l’air
qu’elles respirent, inquiètes pour elles-mêmes et surtout pour leurs enfants. Elle aimerait
informer correctement, et si possible rassurer, mais sur des bases solides, tous ses
correspondants, qu’ils habitent le Finistère, la Martinique ou la Corée du Sud. Elle invite chaque
citoyen, chaque association, chaque scientifique, chaque élus… à se mobiliser pour obtenir la
levée du secret sur les niveaux de contamination de l’air. Une pétition sera prochainement mise
en ligne pour collecter des signatures sur la France mais chacun peut d’ores-et déjà relayer la
mobilisation à l’étranger et intervenir auprès des autorités de son pays pour dénoncer la
situation.
5 Article 2 des statuts de l’AIEA : « L’Agence s’efforce de hâter et d’accroître la contribution de l’énergie atomique à la paix, la
santé et la prospérité dans le monde entier. Elle s’assure, dans la mesure de ses moyens, que l’aide fournie par elle-même ou à
sa demande ou sous sa direction ou sous son contrôle n’est pas utilisée de manière à servir à des fins militaires. »
Saludos, parece ser que la mejor información viene de la france. framatome cotizará en bolsa?
 

azkunaveteya

Será en Octubre
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Estoy viendo el noticiario de NHK en directo. Acaban de poner unas imágenes de la planta (supuestamente en directo) donde no seve humo en ninguno de los reactores.

También han dicho que las temperaturas tanto de las piscinas como de los reactores han bajado. En concreto las de los reactores (temperatura superficial) están por debajo de los 40º.

Y ahora estaban hablando del tema de la contaminación del agua...
40 grados? en los reactores?

que han hecho? soplar?
 

Taxidermista

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U.S. Department of Energy Releases Radiation Monitoring Data from Fukushima Area. Today the U.S. Department of Energy released data recorded from its Aerial Monitoring System as well as ground detectors deployed along with its Consequence Management Response Teams. The information has also been shared with the government of Japan as part of the United States' ongoing efforts to support Japan with the recovery and response effort. Department of Energy - Homepage

Esas bandas más contaminadas que han medido los americanos en dirección noroeste desde la central pasan por encima de 3 pueblos: Okuma (11.000 habitantes), Futaba (7.400 habitantes) y Namie (22.000 habitantes). A este último creo que fue donde llego el periodista de Gangrena 3 en el documental de la noche pasada. Tres posibles candidatos a dar el relevo a Pripyat.
 

Maruja Wuan

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No sé quien dejó este enlace, pero lo vuelvo a poner porque es de medidores independientes en Japón, así comprobamos los datos
RDTN.ORG
 

Saturio

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A todo esto.

¿Alguien sabe hacer un resumen de las medidas que han tomado y por qué desde el día 11?
 

mcd

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va para dos semanas, la mayor parte del tiempo tirando de manguera, los circuitos de refrigeracion con rotos, etc ; y de la contaminacion que tiran al mar ni papa, mucho menos de poner algun tapon (tipo hacer balsas para decantar la hez o poner redes pa pescar las sardinetas atomicas);

¿donde se han ido esos onegeros que escalan petroleros y abordan balleneros?
 

Exor

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Estoy viendo el noticiario de NHK en directo. Acaban de poner unas imágenes de la planta (supuestamente en directo) donde no seve humo en ninguno de los reactores.

También han dicho que las temperaturas tanto de las piscinas como de los reactores han bajado. En concreto las de los reactores (temperatura superficial) están por debajo de los 40º.

Y ahora estaban hablando del tema de la contaminación del agua...
aqui la imagen sin humo:
 
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