Quiénes son los "mercados" que nos tambalean: los bancos prestamistas(tocho francute)

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Dettes : la zone euro rongée de l?intérieur - Libération

"Dettes : la zone euro rongée de l’intérieur
Analyse

Les «marchés» qui déstabilisent l’Irlande, le Portugal ou la Grèce sont, la plupart du temps, des établissements financiers installés dans des Etats membres de l’union monétaire.

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Par JEAN QUATREMER BRUXELLES (UE), de notre correspondant

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Après avoir fait tomber la Grèce et l’Irlande, les marchés s’attaquent à l’Espagne et au Portugal, deux autres membres de la périphérie de la zone euro en grande difficulté budgétaire. Les taux d’intérêt des obligations d’Etat de ces deux pays se sont, en effet, envolés depuis que l’Union européenne a décidé, dimanche, de voler au secours de Dublin, signe que les investisseurs doutent de plus en plus de la capacité des Etats à pouvoir un jour rembourser leur dette. En dépit de l’intervention du Fonds européen de stabilisation financière, qu’elles ont pourtant réclamée…

Le scénario cauchemar de la contagion de la crise de la dette souveraine semble être en passe de se réaliser, ce qui fragilise dangereusement la zone euro. Les marchés, sans que l’on sache très bien s’ils anticipent ou précipitent l’éclatement de la monnaie unique, vendent de l’euro à tour de bras. Qui chutait à 1,32 dollar vendredi, contre 1,45 il y a trois semaines…

Faillite. Qui sont ces mystérieux «marchés», qui s’inquiètent, paniquent et obligent les Etats à adopter des plans de rigueur de plus en plus durs afin de les rassurer sur leur détermination à purger les finances publiques ? En vain, au demeurant : il y a toujours un motif d’inquiétude. Pour l’essentiel, la zone euro est attaquée non de l’extérieur par de mystérieux fonds spéculatifs américains ou chinois, mais de l’intérieur. Par ses propres banques, assurances, fonds de pension, gérants de patrimoine, établissements financiers divers qui gèrent l’épargne des particuliers (votre assurance-vie, par exemple, ou votre livret A), des entreprises et leurs propres fonds. Ce sont eux qui possèdent la très grande majorité de la dette européenne. Eux qui font grimper les taux d’intérêt, acculant certains pays de la zone à la faillite.

L’Irlande par exemple : fin 2009, selon des statistiques de la Banque centrale européenne, sa dette publique était de 64% du PIB (elle est maintenant de 98%), soit 104 milliards d’euros. Sur cette somme, 75 milliards étaient possédés par des non-résidents. Mais là où cela devient intéressant, c’est que sur ces 75 milliards, 15 milliards seulement appartiennent à des établissements qui ne sont pas dans la zone euro (pour l’essentiel, des banques britanniques). En clair, l’Irlande a été déstabilisée par les établissements de la zone euro.

La Grèce, ce n’est pas un hasard, est dans la même situation : 78% de sa dette souveraine est possédée par des non-résidents, à 85% domiciliés dans la zone euro. Au Portugal, manifestement le prochain domino, la proportion est respectivement de 78% et de 80%… L’Espagne, elle, est moins exposée, ce qui fait douter d’une contagion : seuls 55% de sa dette sont possédés par des non-résidents, dont 65% sont dans la zone euro.

Turbulences. On ne peut manquer de remarquer que ce sont les pays qui ont le plus internationalisé leur dette, même au sein de la zone euro, qui sont les plus fragiles. En la vendant hors de leurs frontières, les Etats ont renoncé à exercer un quelconque contrôle. Est-ce un hasard si l’Italie, dont la dette était pourtant, fin 2009, de 115% du PIB, reste à l’abri des turbulences ? De fait, 34% de sa dette seulement sont possédés par des non-résidents.

De même, la dette britannique, qui explose pourtant, n’est internationalisée qu’à hauteur de 28% et, hors UE, l’américaine à 50% et la japonaise (plus de 200% du PIB) à moins de 5%… La France ? Sa dette n’est détenue qu’à 55% par des non-résidents, mais elle possède la dette la plus internationalisée : 45% de celle-ci appartiennent à des établissements hors zone euro.

Les «marchés» qui déstabilisent la zone euro sont donc, pour l’essentiel, ses propres banques, pourtant sauvées par l’endettement des Etats qu’elles leur reprochent désormais. Ce sont elles qui mettent en péril, au nom de la défense de l’épargne qu’elles collectent, l’économie de ces pays, voire la survie de la monnaie unique. Une vision à très court terme, car si les économies européennes plongent dans la dépression et si l’euro implose, il ne restera pas grand-chose de l’épargne qu’elles sont censées protéger.
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Traducción Google

Deuda: la zona del euro corroido desde el interior
Análisis

"Los mercados" que desestabilizan Irlanda, Portugal y Grecia, en la mayoría de los casos, las instituciones financieras situadas en los estados miembros de la unión monetaria.

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Por Euroblog BRUSELAS (UE), nuestro corresponsal


Después de caer Grecia e Irlanda, los mercados de atacar a España y Portugal, otros dos miembros de la periferia de la zona euro en el presupuesto de gran dificultad. Las tasas de interés de la deuda pública de estos dos países han hecho, se dispararon desde que la UE decidió el domingo para volar a la ayuda de Dublín, una señal de que los inversores están cada vez más escéptico de los capacidad del Estado para un día poder pagar su deuda. A pesar de la intervención de la estabilidad financiera europea, que aún no han reclamado ...

El escenario de pesadilla de contagio de la crisis de la deuda soberana está en camino de alcanzar, lo que socava peligrosamente la zona del euro. Los mercados, pero sabemos muy bien si se anticipan o precipitar el colapso de la moneda única, el euro se vende con una venganza. La disminución de 1,32 dólares el viernes contra 1,45 hace tres semanas ...

Quiebra. ¿Quiénes son estos misteriosos "los mercados", que se preocupan, el pánico y los estados obligan a adoptar planes de rigor cada vez más difícil para tranquilizarlos sobre su compromiso de servir a las finanzas públicas? En vano, después de todo: siempre hay un motivo de preocupación. Esencialmente, la zona del euro no se discute desde el exterior por misteriosos fondos de cobertura de EE.UU. y China, sino desde dentro. Por sus propios bancos, compañías de seguros, fondos de pensiones, gestores de activos, las instituciones financieras que manejan diversos ahorros personales (su seguro de vida, por ejemplo, o una libreta de ahorros), las empresas y sus fondos propios. Ellos son los que poseen la gran mayoría de la deuda europea. Los que están haciendo subir los tipos de interés, llevando a algunos países en el área de los negocios.

Irlanda, por ejemplo: a finales de 2009, según estadísticas del Banco Central Europeo, la deuda pública fue del 64% del PIB (ahora es del 98%), o 104 millones de euros. De esta cantidad, 75 millones fueron propiedad de no residentes. Pero donde se pone interesante es que en esta 75 mil millones, 15 mil millones sólo pertenecen a instituciones que no están en la zona del euro (en esencia, los bancos de Reino Unido). Es evidente que Irlanda ha sido desestabilizado por las instituciones en la zona del euro.

Grecia no es una coincidencia, es en la misma situación: el 78% de su deuda soberana es propiedad de no residentes, el 85% viven en la zona del euro. En Portugal, obviamente, el dominó siguiente, la proporción es del 78% y 80% ... España, que está menos expuesta, lo que plantea dudas de contagio: sólo el 55% de su deuda es propiedad de no residentes, de los cuales 65% están en la zona del euro.

Turbulencia. Uno no puede dejar de señalar que estos son los países con la deuda más internacional, incluso dentro de la zona del euro, que son más frágiles. Por la venta de sus fronteras, los estados han renunciado al ejercicio de cualquier control. ¿Es una casualidad que Italia, cuya deuda fue, sin embargo, a finales de 2009, el 115% del PIB, sigue siendo inmune a la crisis? De hecho, el 34% de su deuda sólo son propiedad de no residentes.

Del mismo modo, la deuda británica, que explotó sin embargo, se encuentra internacionalizado de 28% y fuera de la UE, EE.UU. y Japón 50% (más del 200% del PIB) a menos del 5% ... Francia? Su deuda es propiedad al 55% de los no residentes, pero tiene la deuda más internacionalizadas: 45% de los que pertenecen a instituciones fuera de la zona del euro.

"Los mercados" que desestabilizan la zona del euro son, en esencia, sus propios bancos, sin embargo, salvo por los estados de la deuda que los acusan ahora. Ellos son los que amenazan con el nombre de la defensa de los ahorros que recogen, las economías de estos países, incluso la supervivencia de la moneda única. A muy corto plazo, como si las economías de Europa sumida en la depresión y si la implosión del euro, habrá pocos ahorros que se supone deben proteger.