Decian que las manifestaciones por la vivienda no sirven para nada?

BoinaDeEmidioTucci

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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-849186,0.html

La jeunesse espagnole n'en peut plus de vivre chez papa-maman

Daniel Jiménez a 27 ans, un diplôme, un emploi dans une grande entreprise d'études de marché, un salaire, une compagne, mais, en Espagne, cela n'est pas toujours suffisant pour avoir un logement. Faute de moyens, il vit donc chez papa-maman et, parce qu'il ne s'en satisfait pas, il a manifesté, samedi 23 décembre, à Madrid. Rafael Pastor a 33 ans, un diplôme, un emploi, un salaire et, avec sa fiancée rencontrée il y a dix ans, il vient de s'endetter sur cinquante ans pour acquérir un logement et quitter enfin le toit parental. Comme il trouve ce temps long, il a manifesté, samedi, à Barcelone.

Ce jour-là, les jeunes en mal de logement étaient invités à se rassembler sur les places des grandes villes espagnoles. L'appel, diffusé sur Internet, était relayé par un réseau d'associations et de collectifs qui, ces derniers mois, ont décidé de se mobiliser contre l'une des plaies de la jeunesse espagnole : au pays du boom immobilier, il est devenu difficile, car cher, de se loger.

C'est l'un des paradoxes espagnols. Le pays construit chaque année, à lui seul, plus de logements que la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne réunies. Cette année encore, 800 000 nouveaux biens auront été mis sur le marché. Depuis la seconde moitié des années 1990, le mouvement est tel que, désormais, l'Espagne est le pays d'Europe où l'on compte le plus grand nombre de logements par habitant - plus d'un pour deux.

Pourtant, trouver un logement est devenu un casse-tête pour les primo-accédants. Cela tient d'abord à une particularité locale : l'étroitesse du marché locatif. La règle, c'est d'être propriétaire de son logement, comme le sont 85 % des Espagnols. Seuls, ou presque, louent un appartement les étrangers en séjour temporaire, les immigrants fraîchement arrivés, les étudiants suffisamment aisés pour se le permettre ou les jeunes salariés contraints, faute de mieux, de partager une location.

Ensuite, l'effort soutenu de construction n'a pas empêché la hausse des prix de l'immobilier. Sous l'effet conjugué de la spéculation et des incitations fiscales, en dix ans, ils se sont accrus de 180 %. Or les salaires n'ont pas suivi, loin de là. En outre, dans un pays où un tiers des salariés ont un contrat de travail temporaire, les jeunes sont particulièrement concernés : c'est le cas de la moitié des 18-34 ans.

Conséquence, de nombreux jeunes et moins jeunes - ceux qui ne sont pas encore propriétaires - éprouvent les plus grandes difficultés, aujourd'hui, à se loger. A Madrid, explique Mario Cuéllar, membre de l'Assemblée pour un logement digne, "on ne trouve pas de location à moins de 650 euros. Or le salaire minimum est de 550 euros. Comment faire ?" Faute de location, ils doivent attendre, chez leurs parents, d'être en mesure de contracter un emprunt. La récente hausse des taux d'intérêt complique encore leur tâche, d'autant que quatre prêts sur cinq sont à taux variables.

Souvent, les jeunes, mêmes diplômés, doivent se contenter d'emplois rémunérés entre 800 à 1 000 euros, au point d'avoir été surnommés la "génération des milleuristes". "Avec mon salaire d'à peine 800 euros, me parler d'acheter, c'est comme me parler d'aller dans Saturne", grince Daniel Jiménez.

Le Conseil de la jeunesse d'Espagne, organisme officiel, a calculé qu'en moyenne un Espagnol de moins de 35 ans qui achète un logement doit y consacrer 64 % de ses revenus, 40 % dans le cas d'un couple. Cette estimation n'a cessé d'augmenter depuis deux ans et demi : fin 2003 elle était respectivement de 40 % et 30 %. Certaines zones sont plus touchées : un jeune Madrilène qui veut acheter un appartement dans sa région doit y consacrer 80 % de son salaire (46,5 % pour un couple), contre 60 % fin 2003. Devant cet effet de ciseaux, les banques concèdent maintenant des prêts sur cinquante ans.

Dans ces conditions, les jeunes tardent à s'émanciper du foyer parental : "Nous mûrissons plus tard. On nous condamne à une jeunesse qui nous semble éternelle", déplore Mario Cuéllar. Selon le Conseil de la jeunesse, alors même que le nombre de jeunes ayant un emploi n'a jamais été aussi élevé (68,7 % des 18-34 ans, près de 80 % de la classe d'âge à partir de 25 ans), seuls 43,5 % d'entre eux ont quitté le logement familial, y compris dans la tranche d'âge 25-29 ans. 26 % des 30-34 ans vivent encore chez leurs parents.

En mai, un premier appel à se rassembler, dont on ignore encore qui en a eu l'initiative, avait parcouru Internet. Pour protester contre la difficulté à se loger, plusieurs milliers de jeunes avaient convergé à la Puerta del Sol, à Madrid. Depuis, l'initiative s'est répétée, une "assemblée horizontale et ouverte" s'est dessinée et ses participants ont formulé des revendications, comme la mise sur le marché locatif, au besoin par des mesures coercitives, des logements vacants, qu'ils chiffrent à trois millions - un rapport du ministère de l'environnement les a évalués à plus de deux millions. Le gouvernement autonome de Catalogne prépare d'ailleurs un projet de loi en ce sens
 

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por lo menos habla del 23 D en Madrid, y 800.000 viviendas nuevas en españa.. jiji eso se entiende perfectamente.
 

>> 47 <<

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El anuncio de la Gene de emprender una supuesta ley para alquilar forzosamente a partir de verano que se aplicaría pasados dos años, como mínimo, de "demostrarse" que las viviendas permanecen vacias, el día que pretendían desalojar Can Ricart pacificamente con muchas promesas y buenas palabritas, sirvió para que los franceses también les diese por invocar el alquiler forzoso para viviendas desocupadas más de 6 meses desenterrando una ordenanza de postguerra que todavía hoy sigue vigente y aplicable si hay voluntad política, cuando el derecho a vivienda tanto en Francia como en España es una urgencia social.

Encima las acampadas que se querían hacer el 30-S en Plaza Catalunya, se han trasladado por toute la France en pleno invierno para pasar una noche como mínimo junto a los sin techo que cada invierno mueren de frio a docenas.

http://www.lesenfantsdedonquichotte.org/

Parece que no pero unos a otros nos retroalimentamos y viceversa y cada vez dos bemoles duros más y un jamón. No hay marcha atrás. Sólo falta el empujoncito definitivo. :mad: :mad: ;) Si no querían caldo...

Igualmente hace meses que no se hablaba del corralito internacionalmente, y fue empezar a tocar las narices desde este foro, hablando de la eurización de la peseta comparando con las consecuencias nefastas sobre la población de la dolarización del peso, y todo el mundo se ha vuelto a poner a hablar del p_to corralito, cuando sorprendentemente hoy es noticia esto:

http://www.antena3.com/a3noticias/s...3n/noticia/noticia.jsp&sidicom=si&id=11980480

Es el efecto tochopsicologico del movimiento de unas insignificantes alas de mariposa en un foro remoto, el que puede provocar huracanes y vientos de prosperidad colectiva y justicia social around the world. Poca coña. :rolleyes:
 
Última edición:

todstern

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Viene a decir algo así:

La jeunesse espagnole n'en peut plus de vivre chez papa-maman

La juventud española ya no puede vivir más en casa de papá y mamá

Daniel Jiménez tiene 27 años, una licenciatura, un empleo en una gran empresa de estudios mercado, un salario, una pareja, pero, en España, esto no basta para tener una vivienda. Falto de medios, vive en casa de sus padres y, no sintiéndose satisfecho, se ha manifestado, el sábado 23 de diciembre en Madrid. Rafael Pastor tiene 33 años, licenciado, empleo, salario y novia desde hace diaz años, acaba de endeudarse para los próximos 50 años con el fin de adquirir una vivienda y abandonar por fin el techo paterno. Como encuentra que ese tiempo es demasiado largo, se ha manifestado el sábado en Barcelona.

Ese día, los jóvenes con problemas de vivienda, eran invitados a reunirse en las plazas de las grandes ciudades españolas. La llamada, difundida por internet, fue secundada por una red de asociaciones y colectivo que, estos últimos meses, han decidido mobilizarse contra una de las plagas de la juventud española: en el país del boom inmobiliario, se ha convertido en misión imposible conseguir una vivienda, a causa de su encarecimiento.

Una de las paradojas españolas. El país construye cada año, él solo, más viviendas que Francia, Alemania y Gran Bretaña juntas. Este año, 800.000 nuevas viviendas se han puesto en marcha. Desde la segunda mitad de los años 90, el movimiento es tal que España es el país europeo donde se cuenta el mayor número de viviendas por habitante (más de una por cada dos).

Sin embargo, encontrar una vivienda es un quebradero de cabeza para los que acceden por primera vez. Esto tiene para empezar tiene la particularidad de la escasez del mercado de alquiler. La regla es ser propietario de su vivienda, como lo son el 85% de los españoles. Prácticamente sólo alquilar los extranjeros en sus estancias temporales, los pagapensiones recién llegados, los estudiantes suficientemente desahogados para permitírselo o los jóvenes asalariados obligados, a falta de otra solución, a compartir el alojamiento.

Además, el crecimiento sostenido de la construcción no ha impedido el alza de los precios inmobiliarios. Bajo los efectos conjugados de la especulación y de los beneficios fiscales, en diez años, han aumentado un 180%. A pesar de que los salarios no los han seguido ni de lejos. Por otra parte, en el país donde la tercera parte de los asalariados tiene un contrato temporal, los jóvenes resultan especialmente afectados.

En consecuencia, numerosos jóvenes y no tan jóvenes –aquellos que no son todavía propietarios- sufren las mayores dificultades, hoy, para alojarse. En Madrid, explica Mario Cuellar, miembro de la asamblea por una vivienda digan “no se encuentra un alojamiento por menos de 650 euros”. Cuando el salario mínimo es de 550 euros, ¿qué se puede hacer?”. Sin vivienda, deben esperar, en casa de sus padres, hasta tener los medios para contratar una hipoteca. La reciente subida de las tasas de interés, complica aún más la tarea, en tanto que cuatro de cada cinco hipotecas son a interés variable.


A menudo, los jóvenes, incluso licenciados, deben contentarse con empleo de 800 a 1000 euros, hasta el punto de haber sido denominados como la “generación de los mileuristas”. “Con un salario de apenas 800 euros, hablarme de comprar, es como hablarme de ir a Saturno”, se lamenta Daniel Jiménez.


El Consejo de la juventud de España, organismo official, ha calculado que como término medio, un español de menos de 35 años que compra una vivienda, debe dedicarle un 64% de sus ingresos (40% en el caso de una pareja). Esta estimación no ha dejado de aumentar desde hace dos años y medio: a finales de 2003 eran respectivamente el 40% y el 30%.
Algunas zonas están más afectadas: un joven madrileño que quiera comprar un apartamento en su región debe dedicar el 80% de su salario (46,5% en el caso de una pareja), en contraposición con el 60% de finales de 2003. Ante este efecto “tijera”, los bancos conceden ahora préstamos a cincuenta años.

En estas condiciones, los jóvenes tardan en emanciparse del hogar paterno: “Nosotros maduraremos más tarde. Se nos condena a una juventud que parece eterna”, se lamenta Mario Cuellar. Según el Consejo de la juventud, ahora que el número de jóvenes con empleo no ha sido nunca tan elevado (86,7% entre18 y 34 años, cerca del 80% de más de 25 años), sólo 43,5% de ellos han podido abandonar la vivienda familiar, comprendidos en el tramo de edad de 25-29, mientras que un 26% entre 30 y 34 años todavía viven en casa de sus padres.

En mayo, una primera llamada a la manifestación, cuya iniciativa todavía no se sabe a quien correspondió, recorrio internet. Para protestar contra la dificultad para encontrar vivienda, varios millares de jóvenes se reunieron en la Puerta del Sol, en Madrid. Desde entonces, la iniciativa se ha repetido, una “asamblea horizontal y abierta”, se ha formado y sus participantes han formulado reivindicaciones, como la salida al mercado del alquiler las viviendas vacías, que alcanzan los tres millones (según un informe del ministerio de medio ambiente, dos millones) El gobierno autónomo de Cataluña prepara un proyecto de ley en este sentido.
 

primo-larry

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Nasamapetilón
>> 47 << dijo:
Es el efecto tochopsicologico del movimiento de unas insignificantes alas de mariposa en un foro remoto, el que puede provocar huracanes y vientos de prosperidad colectiva y justicia social around the world. Poca coña. :rolleyes:
Amén hermano, Yo estuve aquí.
 

Concrete

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Evidentemente, las manis y su repercusión en los medios sirve para que el gobierno se ponga las pilas y haga algo al respecto.

Lo que ya no sabemos muchos es si eso es bueno o malo.
 

brunorro

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Prensa objetiva...

BoinaDeEmidioTucci dijo:
La jeunesse espagnole n'en peut plus de vivre chez papa-maman
...
comme la mise sur le marché locatif, au besoin par des mesures coercitives, des logements vacants, qu'ils chiffrent à trois millions - un rapport du ministère de l'environnement les a évalués à plus de deux millions. Le gouvernement autonome de Catalogne prépare d'ailleurs un projet de loi en ce sens
Lo que me parece más acojonante del asunto es que haya tenido más repercusión en Francia que en España. Creo que es el artículo más largo que he leído sobre las manis perteneciente a un diario, no se si iría acompañado de alguna foto, pero desde luego, por lo que he leído en el original (agradezco tener como cuarta lengua chapurreada el francés), es muy incisivo, objetivo y políticamente correcto. A ver cuando damos voz a periodistas de verdad y nos dejamos de Federicos Jiménez Losantos, Pedro Jota's y demás gente (digo estos dos porque son lo más de lo más, aunque por el lado izquierdo también hay gente que merece una descarga eléctrica y que además la pague de su bolsillo, que ahora sale cara).
A ver cuando se empiezan a publicar las noticias de verdad. Por cierto, es muy curioso que comentan LAS DOS PROBLEMÁTICAS: compra por las nubes, pero alquileres también. En el resto de artículos españoles que he leído, amén de que la hipoteca media son 150000 euros, nadie habla nunca de querer alquilar. A este paso creo que quieren que emigremos a Francia, dado que aquí siendo joven y titulado tienes el mismo futuro que un copa de cristal de bohemia en manos de Mohamed Alí, y que esto se llene de pagapensiones marroquís, que es lo que quieren nuestros empresarios... Flujo migratorio sur-norte que le llaman, no?
 

astur_burbuja

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brunorro dijo:
Lo que me parece más acojonante del asunto es que haya tenido más repercusión en Francia que en España. Creo que es el artículo más largo que he leído sobre las manis perteneciente a un diario, no se si iría acompañado de alguna foto, pero desde luego, por lo que he leído en el original (agradezco tener como cuarta lengua chapurreada el francés), es muy incisivo, objetivo y políticamente correcto. A ver cuando damos voz a periodistas de verdad y nos dejamos de Federicos Jiménez Losantos, Pedro Jota's y demás gente (digo estos dos porque son lo más de lo más, aunque por el lado izquierdo también hay gente que merece una descarga eléctrica y que además la pague de su bolsillo, que ahora sale cara).
A ver cuando se empiezan a publicar las noticias de verdad. Por cierto, es muy curioso que comentan LAS DOS PROBLEMÁTICAS: compra por las nubes, pero alquileres también. En el resto de artículos españoles que he leído, amén de que la hipoteca media son 150000 euros, nadie habla nunca de querer alquilar. A este paso creo que quieren que emigremos a Francia, dado que aquí siendo joven y titulado tienes el mismo futuro que un copa de cristal de bohemia en manos de Mohamed Alí, y que esto se llene de pagapensiones marroquís, que es lo que quieren nuestros empresarios... Flujo migratorio sur-norte que le llaman, no?
Es el efecto Matrix, aqui nunca pasa nada importante, excepto el futbol y los problemas de la Pantoja.

La vivienda y las manifestaciones por ella seran noticia el dia que una jugador de futbol vaya a ellas y llore por que no puede comprarase una. Ese dia es portada en todos los noticiarios, y hasta se harn telemaratones para recaudar fondos para el pobre futbolista.
 

Eddy

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Vivienda hay. ¿Dónde se alojan los millones de pagapensiones? ¿Debajo de un puente?

Otra cosa es el deseo pepitorio de "Tener vivienda", es decir, tener vivienda en propiedad, como queda implícito en el lema "No tendrás una casa en tu fruta vida"

Es una verguenza que se queden en casa de papi y mami ganando bastante más de mil euros, para poder ahorrar y comprarse un zulito. Hasta los 40.

Claro, ahora los precios los han dejado atrás, y por tanto deberán quedarse con papi y mami hasta los 50.

El dicho "no tendrás una fruta casa..." es un compendio de aspiraciones pepitiles/pequeño burguesas. Pequeños burgueses que han llegado tarde a la orgía de la vivienda.

Si no se tiene casa, no se tiene, se va a un piso de alquiler, o a un piso compartido, y se vive, jorobar.

Que la vida es muy corta.
 

dunkeleith

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La verdad es que no entiendo que es lo que se pretende con manifestaciones, si nadie prohíbe salir a la calle a decir lo que te venga en gana.

Aunque en realidad el problema no reside ahí, sino en el planteamiento genérico.

Se sale a la calle a protestar contra el gobierno, en realidad no se va contra el gobierno, sino que se le va a pedir. El acto de manifestarse constituye pues una legitimización del gobierno cuando este está claramente fuera de la ley.

Esto es todo lo contrario a lo que se necesita.

--------------

El manifestante cuando va a la manifestación lo que hace es empequeñecerse, osea la manifestación no tiene ningún valor sino van 100000, si vas tu solo pues no sirve para nada. La manifestación, al menos en estos casos es un acto de autohumillación.

En realidad la manifestación aparte de un circo que en el fondo revela la falta de democracia es un insulto a la persona.

La manifestación solo tendría algo de sentido si esta buscase problemas con el orden público, pero esto no implica ir a romper escaparates sino el romper el orden en sí. Las organizaciones de "radicales" existentes pedirán que se rompan escaparates, para así reproducir la mitología del sistema que permite su perpetuación.

------------

La ruptura del orden en sí, la mas propia, es ocupar el lugar del orden, osea por ejemplo ir contra alguna de las actores que se consideran inmorales, esto implica inmobiliarias, edificios en construcción, todo lo que se imagine...

Para ese tipo de acciones, que van en contra totalmente del derecho imperante, no son necesarias mas de unas pocas personas, permiten además el elaborar lazos permanentes entre los protestantes al ser grupos pequeños y la toma de conciencia de cada persona sobre lo que hace. Todo eso en vez de los 15 minutos de fama y la adhesión a slóganes vacíos.

Evidentemente este tipo de acciones jamás serán estructuradas sino desestructuradas desde las organizaciones encargadas de canalizar las iras del pueblo(signifique lo que signifique), que en estos momentos están ya comenzando a rodar de cara al circo político del próximo año.

-----------------

La lógica es absoluta:

¿Que es lo que va a pasar? Habrá descontento.

¿Cual es la forma menos dañina de que ese descontento se exprese? Manifestaciones.

Luego organicemos manifestaciones.


La manifestación precisamente después de actuar se diluye. Dentro del espectáculo mediático existe, fuera de el no. Las imágenes de las mismas manifestaciones pueden fluir una y otra vez en los telediarios dando la impresión de que algo está pasando.

Cualquier pretensión de permanencia será desestimada.

Individualismo será lo que prime.
 

>> 47 <<

Madmaxista
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BoinaDeEmidioTucci dijo:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-849186,0.html

Le gouvernement autonome de Catalogne prépare d'ailleurs un projet de loi en ce sens
Lo que les preocupa a los franceses es el modelo que procede del Tricicle...
Sin embargo fijaros que en ningún momento conviene mencionar para los franceses, la visita del Inspector de la ONU que determinó que la Espagne estaba trufada de Armas de Abuso y Especulación Masiva. No fuese que también a alguien se le ocurriera pedir que visitara en qué ha quedado la cuna de la Revolución Française, et la Maison de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme.

 

brunorro

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La verdad es que no entiendo que es lo que se pretende con manifestaciones, si nadie prohíbe salir a la calle a decir lo que te venga en gana.
... en realidad no se va contra el gobierno, sino que se le va a pedir.... El acto de manifestarse constituye pues una legitimización del gobierno cuando este está claramente fuera de la ley....
Que se nos de el derecho a manifestarnos y a hacer huelgas viene a significar que estamos a favor del gobierno ...y en contra de cómo está haciendo las cosas. Si, me gusta la democracia, no he vivido otro régimen y después de escuchar a mi abuela contando cosas de cuando Franco tampoco tengo ganas.
Esto es todo lo contrario a lo que se necesita....
El manifestante cuando va a la manifestación lo que hace es empequeñecerse....
es ocupar el lugar del orden, osea por ejemplo ir contra alguna de las actores que se consideran inmorales, esto implica inmobiliarias, edificios en construcción, todo lo que se imagine...
Sí, el manifestante va a empequeñecerse. Cuándo se enaltece el manifestante ? Lo que dices no tiene nada de malo, pero estoy en contra de que consideres que el que haya 25000 personas en la calle por un mismo motivo signifique que todas se quieren empequeñecer. O quizá sí, no les importa empequeñecerse porque tienen un atisbo de esperanza de que la situación cambie sin necesidad de tener que mandar gente a la guillotina.
Que sería necesario un ataque directo a los responsables de la situación ? Me lo explique ? Ataque económico ya lo están sufriendo: cada vez cuesta más vender pisos, con lo que sus ingresos bajan. Y creo que esta consecuencia, que es la que no quieren, es la fundamental. Se la han buscado ellos solitos. Cuando de los 800000 visados que se dieron este último año en España no se hayan vendido ni 100000 pisos ya hablarán. La caída de ventas es un hecho, que la gente salga a la calle es otra.
Si no aparece en los medios de comunicación es para mantener en la inopia al ciudadano medio. La culpa de esto sí que es del gobierno.