La fête est finie.

Deadzoner

Madmaxista
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Pero no la burbu. La burbu comienza.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-821033,0.html
Chronique
La fête immobilière est finie, par Eric Le Boucher
LE MONDE | 07.10.06 | 13h25 • Mis à jour le 07.10.06 | 13h25
Eteignez les lampions. Aux Etats-Unis, les ventes de maisons neuves ont chuté de 17 % par rapport à la même période de 2005 et celles de maisons anciennes de 12 %. Le stock des propriétés à vendre est en hausse de 60 %. Selon l'Association nationale des promoteurs, les prix sont en recul de 1,7 % sur un an. Et beaucoup redoutent le pire, comme l'économiste Nouriel Roubini, qui prévoit un ajustement de 20 % des prix de vente (www.rgemonitor.com). Quelques indices d'août sont un peu meilleurs, mais, pour Ben Bernanke, le président de la Federal Reserve, "la correction est sévère". Ailleurs dans le monde, on n'observe encore qu'un ralentissement des hausses. Le mètre carré a gagné 4,5 % sur un an en France, mais seulement 0,1 % au troisième trimestre. La fièvre était mondiale ; le retour au calme, sinon la baisse, sera mondial.

De 1950 à 1995, le prix des logements a évolué en moyenne au même rythme que les autres produits et services. Depuis cette date, le mètre carré a gagné 150 % hors inflation aux Etats-Unis. En Grande-Bretagne et en Espagne, les prix d'achat moyen des logements ont été multipliés par trois. En France, le mètre carré, à Paris comme en province, a plus que doublé.

Cette flambée avait alarmé certaines autorités. Alan Greenspan, alors président de la Federal Reserve, avait parlé au printemps 2005 de "mousse", euphémisme qui voulait dire bulle spéculative. La "mousse" a pourtant continué de s'épandre. Le prix moyen a gagné 13,6 % de 2004 à 2005 aux Etats-Unis dans leur ensemble, mais 52 % à Las Vegas, 20 % à Washington ! A Londres, un tassement était observé quelques mois, avant un rebond. En France, les acquéreurs devaient signer un chèque plus lourd de 10 %.

La hausse s'est nourrie de plusieurs facteurs cumulatifs. 1. La bonne tenue de l'économie. La croissance a été forte dans le monde, et dans le monde anglo-saxon en particulier (la faiblesse de la Vieille Europe a été une exception). 2. La démographie positive, soit du fait de l'immigration (Etats-Unis, Grande-Bretagne), soit du fait de la multiplication du nombre de ménages à cause des divorces. 3. L'argent pas cher. Les emprunts ont été facilités par des taux "historiquement bas" et par l'ingéniosité des banquiers, qui proposent l'allongements des durées de remboursement et des commodités de paiement. 4. La Bourse hésitante. Marquée par des chutes, comme en 2000, elle est regardée comme un investissement moins attractif que la pierre. 5. La demande étrangère, qui a renforcé les déséquilibres du marché. Les capitaux sont venus du Nord vers le soleil du Sud, d'Asie ou du golfe Persique, sous forme privée ou sous forme de fonds de placement, très actifs.

La fête est finie. La question est de mesurer les conséquences macroéconomique de la dissipation de la "mousse". La réponse partage radicalement les économistes. Goldman Sachs rappelle que l'immobilier a contribué pour 1 % par an à la croissance américaine de 2003 à 2005. Le recul pourrait donc, en retour, supprimer maintenant un point de PIB par an. Certains pensent que le prix à payer sera plus élevé. Pour les économistes de la banque HSBC, les Etats des deux côtes, est et ouest, et la capitale fédérale ont des prix surévalués de 35-40 %. La fonte de cette survaleur représenterait une déflation de 6 000 milliards de dollars ! Les conséquences pourraient être brutales. Mais d'autres économistes soulignent que les banques ont pris des garanties, que le pétrole recule et que les salaires, en forte hausse, vont prendre le relais du "contre-effet richesse" de l'immobilier pour maintenir la consommation des ménages. Quant aux entreprises, elles ont assez de moyens pour s'immuniser dans une crise immobilière, hormis celles du BTP, directement concernées.

Bref, la croissance est devenue plus équilibrée en 2006. La récession pourrait être évitée, et cette expansion maintenue permettrait à son tour de lisser la correction immobilière. L'économie américaine, qui aura encore galopé au rythme de 3,6 % cette année, reviendrait à 1,9 % en 2007 selon la banque HSBC et à 2,5 % selon Ixis.

Et quid en Europe des prix immobiliers ? Outre-Manche, le fléchissement observé il y a un peu plus d'un an a été suivi d'un rebond. Une redescente est possible, mais, au total, le scénario qui se dessine est celui d'un atterrissage en douceur. En France, les spécialistes font le même pari. Pas de chute, sauf exceptions, sur certains biens, dans certains lieux. En Espagne, aucun signe de repli n'est en vue pour l'instant. L'investissement résidentiel reste très puissant et les prix sur un an ont gagné encore 10 %.

Mais, à moyen terme, on peut penser que quatre des cinq causes de la hausse susmentionnées vont s'inverser. L'argent devient plus cher, la Bourse repart. Surtout, le vieillissement va jouer négativement. Les baby-boomers qui se sont pressés hier pour acheter une maison au soleil pour leur retraite vont changer d'objectif et penser à leur santé, bref les revendre pour acquérir des logements en ville, voire médicalisés. Les acheteurs, les actifs sont, eux, en nombre qui va diminuant. Le marché immobilier pourrait s'installer sur une tendance baissière, comme au Japon ou dans les années 1970 lors du départ des baby-boomers de l'après-14-18.

Eric Le Boucher
Article paru dans l'édition du 08.10.06
 
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La parte mas jugosa:

Mais, à moyen terme, on peut penser que quatre des cinq causes de la hausse susmentionnées vont s'inverser. L'argent devient plus cher, la Bourse repart. Surtout, le vieillissement va jouer négativement. Les baby-boomers qui se sont pressés hier pour acheter une maison au soleil pour leur retraite vont changer d'objectif et penser à leur santé, bref les revendre pour acquérir des logements en ville, voire médicalisés. Les acheteurs, les actifs sont, eux, en nombre qui va diminuant. Le marché immobilier pourrait s'installer sur une tendance baissière, comme au Japon ou dans les années 1970 lors du départ des baby-boomers de l'après-14-18.

"Pero, a medio plazo se puede pensar que cuatro de las cinco causas mencionadas anteriormente se van a invertir. El dinero se vuelve mas caro, la bolsa vuelve a subir. Sobre todo el envejecimiento va a influir negativamente . La generación baby-boom que ayer estaba apurada para comprar una casa al sol para su retiro, van a cambiar de objetivo y pensar en su salud, o sea, las venderá para comprar casas en la ciudad, cerca de los centros médicos. Los compradores activos estan diminuyendo. El mercado inmobiliario podría instalarse en una tendencia a la baja, como en Japon o en los años 1970...""


Y esto aparece en Le Monde... Jo...
 

poliorcetes

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Agradecido por la traducción

Por más que lo intentaba, mi nivel de francés está demasiado cerca de cero como para sacarle el sentido completo al párrafo.

Aprovecho esta oportunidad para reclamar, brindando al sol, un único lenguaje koiné en toda la Unión. Como el inglés, y toda otra alternativa existente, sería desequilibrada, pienso que nuestra solución está en interlingua. Mientras que el esperanto es sólo "sencillo" para polacos y eslovenos (el primer caso no es una broma), los hablantes de francés, italiano, portugués, español, catalán, gallego con una mínima cultura pueden leer casi sin esfuerzo textos en interlingua. Los hablantes de inglés, con un esfuerzo risible, y los hablantes de alemán, con menos esfuerzo del que dedican a cualquier otra lengua europea.

Perdón por el off-topic, me lo pedía el cuerpo.
 

ajax

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Respuesta a Poliorcet

Dijiste :
"Por más que lo intentaba, mi nivel de francés está demasiado cerca de cero como para sacarle el sentido completo al párrafo.

Aprovecho esta oportunidad para reclamar, brindando al sol, un único lenguaje koiné en toda la Unión. Como el inglés, y toda otra alternativa existente, sería desequilibrada, pienso que nuestra solución está en interlingua. Mientras que el esperanto es sólo "sencillo" para polacos y eslovenos (el primer caso no es una broma), los hablantes de francés, italiano, portugués, español, catalán, gallego con una mínima cultura pueden leer casi sin esfuerzo textos en interlingua. Los hablantes de inglés, con un esfuerzo risible, y los hablantes de alemán, con menos esfuerzo del que dedican a cualquier otra lengua europea."

Ahí me has dado ... con lo del Esperanto .
Aprendí Esperanto con 15 años, y a los 19 ya era profesor de dicha lengua . Ahora tengo 44 años y sigo creyendo que Interlingua es un "mini-esperanto" para los hablantes de lenguas romances .
No creas que porque aprendí Esperanto, no estudié otras lenguas .
Hablo/entiendo/escribo correctamente : castellano/catalan/Esperanto/inglés
medianamente : alemán y holandés
capto : sueco y danés
Nunca los he estudiado en absoluto, pero no tengo especiales problemas con las demás demás lenguas romances como : francés, italiano y portugués .
Añádale 3 años de latín y 2 de griego clásico .
Veo que has debido estudiar griego porque conoces la palabra "koiné", el griego vulgar que se usaba en la época del imperio romano, especialmente en la zona este, como lengua de intercambio cultural y comercial, aunque al latín fuera el idioma oficial del imperio .
Bueno, sin ánimo de ofender ante todo, se trata simplemente de debatir entre 2 amigos, aunque esta vez, y que me lo permita el Sr. querido líder, administrador del foro, sobre Interlingua y Esperanto .
Primero puedes leer la definición de Interlingua en wikipedia ... http://es.wikipedia.org/wiki/Interlingua .
Ahí tienes un texto ...
"Tote le esseres human nasce libere e equal in dignitate e in derectos. Illes son dotate de ration e de conscientia, e debe comportar se fraternalmente le unes con le alteres"
Lo entiendes, verdad ? . Yo también .
Si le envío este texto a alguno de mis amigos holandeses ( como verás por la foto de mi nick, soy forofo del equipo de fútbol Ajax de Amterdam, socio del mismo, y tengo bastantes amiguetes por allí ), no entenderán nada .
Tote - Todo(a)/(s)
En inglés : all, en aleman y holandés : al/alle
Illes - Ellos/Ellas ( tomado del pronombre demostrativo latino ille-illa-illud )
En inglés : they, en alemán, sie, en holandés, zij/ze
Como ves, y después de haber leido el enlace en wikipedia, interlingua es una especie de compendio, resumen y simplificación del latín y de las correspondientes lenguas romances .
Resulta muy fácil para cualquier hablante de estas lenguas y sin necesidad de haberlo estudiado porque todas las raíces "les suenan" .
Pero en absoluto para los ingleses, lenguas germánicas/escandinavas y eslavas .

Ahora te pongo el enlace a Esperanto en wikipedia ... http://es.wikipedia.org/wiki/Esperanto
Como verás el Esperanto ( no me enrollaré ahora en porque Esperanto se escribe siempre es este idioma con mayúsculas ), tiene principalmente raíces latinas, pero estas han sido modificadas ligeramente y principalmente al final de la palabra para cumplir con los requesitos gramaticales del Esperanto .
Por ejemplo, todos los substantivos acaban en o, todos los adjetivos en a, los adverbios en e y los verbos en i . Fácil ? . Más de lo que piensas .
Si has leído el enlace, verás que en Polonia se habla mucho Esperanto, pero no porque les resulte fácil aprenderlo, para los polacos aprender Esperanto tiene tanta dificultad como para un japonés aprender Esperanto . La razón estriba en que el inventor, Zamenhoff, era polaco ( judío polaco, exactamente ) . De hecho otro gran esperantista fue Saussure, padre de la linguística y gramática moderna, que copió prácticamente todas sus ideas de Zmaenhoff y del Esperanto .
También verás que el país con más esperantistas es nada menos que ... China ! . Por qué ? .
Muy sencillo, el chino está muy dividido dialectalmente y estos dialectos son muy diferentes, un chino de Pekin no entiende a uno de Shangui ( palabras sueltas ) . Por ello, el gobierno chino estableció como dialecto oficial el Hun, el de la zona de Pekin, para todo China, aunque también es cierto que estuvieron considerando establecer como idioma oficial el Esperanto, idea que al final fue desechada, pero que atrajó, y sigue atrayendo a muchos chinos .
Para que te hagas una idea ...
Interlingua puede ser entendida por cualquier persona que hable una lengua de origen latino, para poder hablarlo o escribirlo hay que estudiarlo .
El Esperanto debe ser estudiado . Pero es el único idioma que se aprende más por lógica que por memoria . Es tan sencillo que una persona que hable una lengua derivada del latín ( recordemos que el Esperanto tiene muchas raíces latinas ), lo aprende 10 veces más deprisa que el inglés . Y los alemanes, suecos, polacos, rusos, iraníes, chinos y japoneses lo aprenden 8 veces más deprisa que el inglés . Avalado por estudios científicos y por mi propia experiencia .
Tienes razón en afirmar que aun inglés o a un alemán le cuesta mucho menos aprender Interlingua, que directamente el francés o el italiano . Esto es porque la gramática se ha simplificado y solo tienen que aprender las raíces .
Pero si este inglés o alemán tratara de aprender Esperanto, aún les costaría menos, porque aparte de las raíces latinas ( un 70 % ), hay un 20 % de raíces germánicas y un 10 % de eslavas, y la gramática es AÚN MÁS FÁCIL que en Interlinguas . Prácticamente con saber 4 raíces y los sufijos ya puedes empezar a hablar .
Un consejo, si piensas estudiar Interlingua, probablemente te costará más que el Esperanto . Y cuandos hables Interlingua no podrás salir de los países de dominio latino, con el Esperanto te entenderán en todo el mundo ( hasta en China y Japón ! ) .
http://es.wikipedia.org/wiki/Esperanto#Geograf.C3.ADa_y_demograf.C3.ADa
Por cierto, el numero de Esperanto-parlantes según cálculo de la propia UEA ( Universala Esperanto Asocio ), es de 20 a 40 millones en todo el mundo, basándose en el número de personas que acaban algún curso de Esperanto, por cierto, el Esperanto se enseña siempre de forma gratuita .
Amables saludos, kara samideano ( querido correligionario )
Kara = querido ( adjetivo, acaba en a, Karo, acabado en o, substantivo sería algo como "cariño" )
sam-ide-an-o
sam = igual, idéntico
ide = idea
an = sufijo que siginifica perteneciente a o adepto de
o = terminación que indica que es un substantivo
sam-ide-a-o = persona que tiene la misma idea, en castellano, este concepto se expresa con la palabra "correligionario", en argot también podríamos decir "colega" .
Lo de la misma idea, es porque los dos pensamos que debería de haber una única lengua que no sea patrimonio exclusivo de un pueblo, país o élite que pueda ser usada fácilmente por todo el mundo, fácil de aprender, de entender, y cuyo aprendizaje sea gratuito y que no esté solo al alcance de las mentes eruditas .
En lo único que diferimos es que tú opinas que es interlingua ( espero haberte convencido de que es el Esperanto, ya que interlingua me parece más un mini-esperanto para hablantes de lenguas romances ), y yo que es el Esperanto .
Amistosos saludos . :)
 

Arouetvoltaire

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Muy interesante lo que nos has contado Ajax y sería deseable, pero el ser humano (político) en este caso no va a estar por la labor, ya que los idiomas son para diferenciarnos (y todavia no se porque).

Saludos.
 

poliorcetes

Madmaxista
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+ de koiné

ajax dijo:
Ahí me has dado ... con lo del Esperanto .
Aprendí Esperanto con 15 años, y a los 19 ya era profesor de dicha lengua . Ahora tengo 44 años y sigo creyendo que Interlingua es un "mini-esperanto" para los hablantes de lenguas romances .
Ante todo, perdona la tardanza en contestar y no encontrar un hueco antes. Y perdonad, burbujistas, por la continuación de este OT. Bien: Interlingua no es un miniesperanto. No es una lengua artificial fuerte, hecha a puro huevo, sino un compromiso, una serie de reglas lógicas para promediar gramática y léxico de las lenguas latinas. La intención, me parece, es diferente... y antes de añadir nada más, diré que interlingua, salvo milagro, está casi tan muerta como el latín:mad:
No creas que porque aprendí Esperanto, no estudié otras lenguas .
Hablo/entiendo/escribo correctamente : castellano/catalan/Esperanto/inglés
medianamente : alemán y holandés
capto : sueco y danés
Nunca los he estudiado en absoluto, pero no tengo especiales problemas con las demás demás lenguas romances como : francés, italiano y portugués .
Añádale 3 años de latín y 2 de griego clásico .
Veo que has debido estudiar griego porque conoces la palabra "koiné", el griego vulgar que se usaba en la época del imperio romano, especialmente en la zona este, como lengua de intercambio cultural y comercial, aunque al latín fuera el idioma oficial del imperio .
Bueno, sin ánimo de ofender ante todo, se trata simplemente de debatir entre 2 amigos, aunque esta vez, y que me lo permita el Sr. querido líder, administrador del foro, sobre Interlingua y Esperanto .
Primero puedes leer la definición de Interlingua en wikipedia ... http://es.wikipedia.org/wiki/Interlingua .
Ahí tienes un texto ...
"Tote le esseres human nasce libere e equal in dignitate e in derectos. Illes son dotate de ration e de conscientia, e debe comportar se fraternalmente le unes con le alteres"
Lo entiendes, verdad ? . Yo también .
Si le envío este texto a alguno de mis amigos holandeses ( como verás por la foto de mi nick, soy forofo del equipo de fútbol Ajax de Amterdam, socio del mismo, y tengo bastantes amiguetes por allí ), no entenderán nada .
Tote - Todo(a)/(s)
En inglés : all, en aleman y holandés : al/alle
Illes - Ellos/Ellas ( tomado del pronombre demostrativo latino ille-illa-illud )
En inglés : they, en alemán, sie, en holandés, zij/ze
Como ves, y después de haber leido el enlace en wikipedia, interlingua es una especie de compendio, resumen y simplificación del latín y de las correspondientes lenguas romances .
Resulta muy fácil para cualquier hablante de estas lenguas y sin necesidad de haberlo estudiado porque todas las raíces "les suenan" .
Pero en absoluto para los ingleses, lenguas germánicas/escandinavas y eslavas .
Lo de los ingleses no es cierto, porque si bien a pelo hay menos parecido, de hecho la gramática más parecida a interlingua es la inglesa, y un inglés con un mínimo de cultura (francés de andar muy por casa), entiende razonablemente ese párrafo a la primera. Y cualquier hablante de una lengua latina como no materna, o aún de inglés, no sufriría brutalmente para entender ese párrafo (si es europeo)
Ahora te pongo el enlace a Esperanto en wikipedia ... http://es.wikipedia.org/wiki/Esperanto
Como verás el Esperanto ( no me enrollaré ahora en porque Esperanto se escribe siempre es este idioma con mayúsculas ), tiene principalmente raíces latinas, pero estas han sido modificadas ligeramente y principalmente al final de la palabra para cumplir con los requesitos gramaticales del Esperanto .
Por ejemplo, todos los substantivos acaban en o, todos los adjetivos en a, los adverbios en e y los verbos en i . Fácil ? . Más de lo que piensas .
Si has leído el enlace, verás que en Polonia se habla mucho Esperanto, pero no porque les resulte fácil aprenderlo, para los polacos aprender Esperanto tiene tanta dificultad como para un japonés aprender Esperanto . La razón estriba en que el inventor, Zamenhoff, era polaco ( judío polaco, exactamente ) . De hecho otro gran esperantista fue Saussure, padre de la linguística y gramática moderna, que copió prácticamente todas sus ideas de Zmaenhoff y del Esperanto .
Ahí está la madre del cordero. Un judío inventa una lengua completamente artificial para unir a la humanidad, lo cual es muy loable pero incompatible con las naciones. Otro judío re-inventa un idioma para construir una nación: ben yehuda, s. XVIII, hebreo. Y un grupo de ingleses inventó interlingua para recuperar algo parecido al latín en la edad media, una lengua común para europa.
Israel no existiría sin el hebreo

Europa podría ser una nación real si tuviera su propia lengua... y para más de la mitad, interlingua sería la opción más sencilla y cómoda y, además, no sería el idioma materno de nadie en la primera generación. Imaginaos... una sóla lengua para toda la documentación oficial, una lengua para moverte por donde sea en nuestra actual Unión, sin que sea de nadie más que de otros, un núcleo para articular de una vez un país que pudiera competir, por un lado, y servir de ejemplo para un experimento a escala mayor... si interlingua funciona (y algo parecido YA ha pasado en turquía, israel e indonesia), quizás no sería tan descabellado como ahora una lengua verdaderamente universal, esperanto, loglan o la que se tercie
También verás que el país con más esperantistas es nada menos que ... China ! . Por qué ? .
Muy sencillo, el chino está muy dividido dialectalmente y estos dialectos son muy diferentes, un chino de Pekin no entiende a uno de Shangui ( palabras sueltas ) . Por ello, el gobierno chino estableció como dialecto oficial el Hun, el de la zona de Pekin, para todo China, aunque también es cierto que estuvieron considerando establecer como idioma oficial el Esperanto, idea que al final fue desechada, pero que atrajó, y sigue atrayendo a muchos chinos .
Para que te hagas una idea ...
Interlingua puede ser entendida por cualquier persona que hable una lengua de origen latino, para poder hablarlo o escribirlo hay que estudiarlo .
El Esperanto debe ser estudiado . Pero es el único idioma que se aprende más por lógica que por memoria . Es tan sencillo que una persona que hable una lengua derivada del latín ( recordemos que el Esperanto tiene muchas raíces latinas ), lo aprende 10 veces más deprisa que el inglés . Y los alemanes, suecos, polacos, rusos, iraníes, chinos y japoneses lo aprenden 8 veces más deprisa que el inglés . Avalado por estudios científicos y por mi propia experiencia .
Tienes razón en afirmar que aun inglés o a un alemán le cuesta mucho menos aprender Interlingua, que directamente el francés o el italiano . Esto es porque la gramática se ha simplificado y solo tienen que aprender las raíces .
Pero si este inglés o alemán tratara de aprender Esperanto, aún les costaría menos, porque aparte de las raíces latinas ( un 70 % ), hay un 20 % de raíces germánicas y un 10 % de eslavas, y la gramática es AÚN MÁS FÁCIL que en Interlinguas . Prácticamente con saber 4 raíces y los sufijos ya puedes empezar a hablar .
Un consejo, si piensas estudiar Interlingua, probablemente te costará más que el Esperanto . Y cuandos hables Interlingua no podrás salir de los países de dominio latino, con el Esperanto te entenderán en todo el mundo ( hasta en China y Japón ! ) .
http://es.wikipedia.org/wiki/Esperanto#Geograf.C3.ADa_y_demograf.C3.ADa
Por cierto, el numero de Esperanto-parlantes según cálculo de la propia UEA ( Universala Esperanto Asocio ), es de 20 a 40 millones en todo el mundo, basándose en el número de personas que acaban algún curso de Esperanto, por cierto, el Esperanto se enseña siempre de forma gratuita .
Amables saludos, kara samideano ( querido correligionario )
Kara = querido ( adjetivo, acaba en a, Karo, acabado en o, substantivo sería algo como "cariño" )
sam-ide-an-o
sam = igual, idéntico
ide = idea
an = sufijo que siginifica perteneciente a o adepto de
o = terminación que indica que es un substantivo
sam-ide-a-o = persona que tiene la misma idea, en castellano, este concepto se expresa con la palabra "correligionario", en argot también podríamos decir "colega" .
Lo de la misma idea, es porque los dos pensamos que debería de haber una única lengua que no sea patrimonio exclusivo de un pueblo, país o élite que pueda ser usada fácilmente por todo el mundo, fácil de aprender, de entender, y cuyo aprendizaje sea gratuito y que no esté solo al alcance de las mentes eruditas .
En lo único que diferimos es que tú opinas que es interlingua ( espero haberte convencido de que es el Esperanto, ya que interlingua me parece más un mini-esperanto para hablantes de lenguas romances ), y yo que es el Esperanto .
Amistosos saludos . :)
Como habrás podido ver, a lo que me refiero no es a un ideal humanístico cuanto a un ideal social y de comunidad. No es que me la refanfinfle exactamente el resto del mundo (salgo muy a gusto de Europa cada año, y quizás en el futuro viva fuera por un tiempo), pero ahora vivo acá y envidio las ventajas de algo como interlingua en países como los que he mencionado antes, esp. tanto Israel (por lo que ha supuesto el hebreo para los que han construido Eretz Israel), como Indonesia (porque el bahasa ha solucionado un problema al menos tan dolido como el de las lenguas chinas).

EN cualquier caso, si me pongo a pensar en ideales universales, lo que sí tengo claro es que nuestro alfabeto es, de los utilizados, el óptimo para una lengua universal. Que se lo digan a los vietnamitas.

En fin, si te apetece seguir hablando sobre el tema --o a otros compañeros terciar--, no sé si se debería seguir aquí o donde.

Shabbat shalom